J’arrête !

Pourquoi

Cette question primordiale concerne aussi bien ceux qui veulent arrêter, que ceux qui n’ont jamais fumé. Ainsi que ceux qui ont arrêté et ont maintenu leur arrêt. Les raisons sont souvent communes et pas toujours faciles à identifier.

Par dégoût

Le fumeur a quelquefois le dégoût du tabac. Il prend conscience que les cigarettes ne lui apportent plus le même plaisir. Soit il réduit sa consommation en supprimant les cigarettes qu’il juge inutiles soit il arrête brutalement.

Par liberté

Le fumeur se rend compte qu’il est devenu esclave de la cigarette. Il n’existe plus en tant que personne, avant de penser à lui il doit vérifier s’il a des cigarettes, s’il a son briquet. Il passe des heures à chercher un bureau de tabac ouvert…

Par économie

Il fait les comptes.

Par raison

Il se rend compte qu’il cotise pour une retraite dont il a une chance sur deux de ne pas profiter. Un fumeur sur deux meurt avant 60 ans.

Par respect

Respect de lui-même ou d’un partenaire qui lui est cher et qui lui a demandé s’il pouvait arrêter.

  • Cas du fumeur dans un couple où l’autre ne fume pas.
  • Cas du parent fumeur que l’enfant harcèle.
  • Cas du fumeur qui en a assez de sa mauvaise haleine, de sa voix rauque, qui ne veut plus tousser, qui veut retrouver une peau normale….

Personne n’aime se faire tromper :

  • que ce soit par le cigarettier qui a manipulé sont produit en trompant le jeune pour le rendre accro .
  • que ce soit par l’Etat qui cautionne un commerce criminel sur lequel il perçoit un impôt déguisé, véritable racket.

Quand

Après avoir réfléchi sur sa motivation, le fumeur qui veut arrêter de fumer va fixer une date. Il n’y a pas d’urgence. La date fixée, il l’annonce à son entourage.

Comment

Beaucoup de fumeurs arrêtent seuls. Le mieux est de se faire aider. Soit par son médecin ou un professionnel de santé (infirmière, sage-femme, pharmacien, dentiste) formé aux techniques du sevrage tabagique (tabacologue).

Les techniques scientifiquement validées sont :

  1. la substitution nicotinique : rien ne remplacera aussi bien la nicotine du tabac que la nicotine du substitut. Cette substitution doit être correctement dosée (1 cigarette correspond environ à 1mg de nicotine) et sur une période suffisamment longue.
  2. le bupropion est un dérivé des amphétamines.
  3. la varenicline stimule une catégorie de récepteurs nicotiniques : alpha 4 béta 2.
  4. les Thérapies Cognitivo Comportementales complètent l’action des médicaments et augmentent les chances de succès.

Nota Bene :

Remboursement des substituts : Depuis le 1er juillet 2015 la S.S. rembourse la substitution nicotinique jusqu’à un forfait de 150 euros pour :

  • les jeunes assurés (avant 30 ans)
  • les assurés en ALD
  • les bénéficiaires de la CMU
  • pour les autres assurés le plafond de remboursement des substituts nicotiniques est à 50 euros/an

Les techniques non scientifiquement validées sont :

  • etc…